PETIT JOURNAL MONTPARNASSE

Paris

23 ET 24 MARS 2010

 

Après la très douloureuse épreuve de la perte de Suzy (décembre 2008) qui l'a tenu éloigné du feu des rampes depuis de très longs mois, Enrico Macias a voulu remercier de son soutien son fidèle public français en lui proposant deux concerts exceptionnels au "Petit Journal Montparnasse" à Paris.

Et tous ses fans ont répondu présents, en provenance non seulement des quatre coins de France, mais également depuis l'autre bout du monde puisqu'il y avait dans la salle des inconditionnels des USA, de Bulgarie, de Hongrie, de Belgique. Encore une fois, Enrico a réussi son miracle en réunissant dans une même communion des spectateurs de toutes confessions et de toutes nationalités. Et son charisme unique fait parcourir des milliers de kilomètres et traverser les océans pour avoir le plaisir de l'entendre chanter le temps d'un soirée inoubliable.

 


Si les concerts à l'Olympia sont toujours des moments d'exception, les concerts du "Petit Journal Montparnasse" ont eux aussi une saveur tout à fait particulière. D'abord parce que proposant, pour ceux qui le souhaitent, un repas préalablement au spectacle, les spectateurs ont le temps d'échanger, de faire connaissance et de tisser des liens. Ensuite, parce que la taille modeste de la salle et la proximité de la scène, permettent au chanteur et au public de vivre ces moments de fête dans une même communion. Chacun a l'impression d'appartenir à la même famille et de vivre au même soleil de l'amitié.. C'est donc une salle qui convient tout particulièrement à Enrico Macias.

Fidèle à lui même et à ses valeurs, Enrico a su comme à son habitude célébrer la fête orientale au son des guitares, du violon et de la derbouka.

 

Son entrée en scène a déclenché le vent du sud qui a étendu son souffle sur la salle criant sa joie de revoir le chanteur de la famille.
Puis il s'est tourné vers sa terre natale avec "Oranges amères" et son épouse bien aimée disparue en interprétant avec beaucoup d'émotion "Pour toutes ces raisons, je t'aime". Emportant sa ville "Aux talons de ses souliers", il proclame la nostalgie de sa terre dans "Adieu mon pays" et sa douleur de ne pouvoir y retourner avec "le voyage". "Les gens du nord" soulèvent une vague de cris de joie et la salle commence à bouger "quand les femmes dansent" pour entonner en coeur ensuite "Paris tu m'as pris dans tes bras". Un silence religieux revient pour écouter "un berger vient de tomber". Les dernières notes de cet hymne à la Paix annoncent le début de la fête maciasienne dont le rythme et la chaleur vont monter crescendo au fil de "La vie populaire", "Les filles de mon pays", "Koum tara", "Le violon de mon père", "Ya Rayah", "Le mendiant de l'amour", et un pot pourri de "L'oriental", "Ya se Shalom" et "El porompompero".


La salle a fini debout devant la scène, battant des mains et dansant au rythme des trois dernières chansons. Le temps de ce concert a, comme toujours, passé comme dans un rêve et chacun aurait voulu que la magie dure encore et encore. Mais Enrico s'est donné sans compter pour son public et, encore un peu souffrant, avait besoin d'aller se reposer. Toutefois, respectueux de son public et proche de tous ces gens simples, il a pris le temps, malgré sa fatigue, de venir discuter dans la salle le premier soir et de recevoir chacun de ses fans pour photos et autographes le second soir.

Monsieur Macias, ce fut une énorme joie et un bonheur immense pour nous tous qui étions au Petit journal ces deux soirs, de vous revoir chanter avec tant de coeur et de chaleur. Nous avons savouré l'ambiance maciasienne qui nous manquait tant depuis tous ces longs mois de douleur. Nous vous remercions très sincèrement et chaleureusement pour ces deux concerts durant lesquels vous nous avez donné tout ce bonheur que nous attendions. Nous étions tous là autour de vous pour vous dire combien nous vous aimons, que nous avons besoin de vous, vous dire merci pour tout ce que vous nous donnez et vous dire A bientôt Enrico !!!! Nous saurons attendre le temps qu'il faudra, avec le secret espoir qu'il ne sera malgré tout pas trop long.

   

 

 

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